Après douze saisons passées chez Mercedes, Lewis Hamilton rejoindra la Scuderia Ferrari en 2025. Ce choix inattendu pourrait-il être la clé pour un huitième titre tant désiré ? Seul le temps le dira. Pour l’instant, l’annonce de ce transfert spectaculaire a déclenché une véritable fièvre sur le marché boursier, propulsant l’action Ferrari à des sommets inattendus avec une hausse de près de 10 %.
Lewis Hamilton, l’icône septuple champion du monde et maître incontesté des records, a scellé un accord pluriannuel avec la Scuderia Ferrari. Il prendra ainsi le baquet de l’Espagnol, Carlos Sainz, aux côtés de Charles Leclerc. À l’aube de ses 40 ans, le pilote britannique incarne l’excellence de ce sport, avec sept titres mondiaux à son actif, autant que Michael Schumacher, et une collection impressionnante de victoires (103), de pole positions (104) et de podiums (197). Avec le transfert d’un tel champion, les espoirs de voir Ferrari enfin renouer avec le succès sont-ils à nouveau permis ? Le dernier titre pilotes pour Ferrari date de la victoire de Kimi Räikkönen en 2007 !
Le duo que formeront Charles Leclerc et Lewis Hamilton ne manquera donc pas de déchainer les passions. 13 ans séparent les deux pilotes, mais la même ambition les anime : remporter un titre de champion du monde. Hamilton vise un 8ème sacre, synonyme de record absolu en F1, tandis que le talentueux Monégasque, Charles Leclerc, aspire à enfin remporter son premier titre. Ce transfert est d’autant plus captivant, que le Britannique revêtira les couleurs de la mythique écurie italienne peu de temps avant l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation.
« J’ai passé 11 années extraordinaires avec cette équipe et je suis très fier de ce que nous avons accompli ensemble, confie Hamilton. Mercedes fait partie de ma vie depuis que j’ai 13 ans. C’est un endroit où j’ai grandi, c’est pourquoi la décision de partir a été l’une des plus difficiles que j’ai jamais eues à prendre. Mais le moment est venu pour moi de franchir cette étape et je suis ravi de relever un nouveau défi.[…] Je serai toujours reconnaissant du soutien incroyable de ma famille Mercedes, en particulier de Toto (Wolf) pour son amitié et son leadership, et je veux finir en beauté avec eux. Je m’engage à 100 % à réaliser la meilleure performance possible cette saison et à faire de ma dernière année avec les Flèches d’argent, une année mémorable. »
Lewis Hamilton, à propos de son arrivée à la Scuderia Ferrari.
Un rapprochement entre Carlos Sainz et Audi ?
En effet, la saison 2026 marquera une révolution dans la réglementation technique de la Formule 1, avec une refonte complète du châssis, mais également du moteur, dans le but notamment de favoriser l’utilisation de sources d’énergie électrique et de carburants durables. C’est cette évolution qui a attiré l’attention d’Audi sur la F1. Pour la toute première fois de son histoire, le constructeur allemand franchira le pas en s’engageant officiellement en Formule 1 pour la première fois de son histoire… en s’associant avec Sauber dont il deviendra le motoriste à partir de 2026.
Carlos Sainz se retrouvant sans volant pour 2025, les rumeurs laissent entendre un possible rapprochement entre Audi et l’Espagnol. Mais pour le moment rien n’est officialisé en ce sens. D’autant plus qu’une autre option paraît envisageable : avec le départ de Hamilton chez Mercedes, la place libre pourrait bien intéresser le pilote espagnol.
Ferrari s’envole en bourse
S’il faudra donc attendre une saison avant de voir Hamilton courir aux couleurs de sa nouvelle écurie, cette annonce a eu un effet bien plus immédiat sur la bourse. L’annonce, pour le moins discrète, de la Scuderia Ferrari a déclenché une frénésie sur les marchés financiers. L’arrivée d’Hamilton au sein du team italien a provoqué une hausse vertigineuse de près de 10 % de la valeur de l’action de l’écurie. Ferrari se retrouve donc propulsé au-dessus de géants de l’industrie comme Mercedes et BMW, avec une valorisation atteignant les 68 milliards d’euros.
Hamilton n’est pas en reste puisque pour pousser le Britannique à quitter Mercedes, la Scuderia aurait mis sur la table un contrat mirobolant comprenant un salaire annuel de 60 millions d’euros, des fonds pour sa fondation et des opportunités de reconversion avec Exor.