Lewis Hamilton : bientôt anobli par la reine

Lewis Hamilton est incontestablement le Rafael Nadal de la Formule 1 ! Sacré pour la 7ème fois champion du monde à l’issu du GP de Turquie, le pilote britannique de l’écurie Mercedes détient désormais autant de couronnes que son ainé, Michael Schumacher. Il semble intouchable et certainement pas près de s’arrêter en si bon chemin. Un palmarès qui lui vaudra bientôt d’être anobli par la reine d’Angleterre…

Dimanche 15 novembre 2020, Lewis Hamilton remportait la 94ème victoire de sa carrière sur le Grand Prix de Turquie et son 7ème titre de champion du monde de Formule 1 (dont 6 avec Mercedes). La légende britannique est en passe de supplanter la légende allemande, Michael Schumacher ! Si les deux pilotes comptent chacun autant de sacres de champion du monde, le pilote britannique a profité de la saison 2021 pour aller chercher d’autres records. A 35 ans, il détient désormais le record de victoires : 94 pour lui contre 91 pour son ainé ! Sans compter que le champion s’était également offert le record de podium (163 contre 155) ainsi que celui de pole positions (97 contre 68). Le prochain objectif d’Hamilton ? Certainement prendre à Schumi le record des meilleurs tours en course et prendre l’avantage au nombre de couronnes de champion du monde à la fin de la saison 2022.

Ainsi, en survolant une fois encore la saison de F1, le pilote de Mercedes devrait bientôt devenir un chevalier de l’Empire Britannique. En effet, de nombreuses sources révèlent son prochainement anoblissement par la reine Elisabeth II. Il deviendrait ainsi la 5ème personnalité de la F1 a devenir un « Sir ». Frank Williams (1999), Stirling Moss (2000), Jackie Stewart (2001) et Patrick Head (2015) avaient reçu avant lui cet honneur.

Un pilote qui ne se contente pas de rouler

Depuis ses débuts dans la Formule 1, Lewis Hamilton ne se contente pas de s’installer dans son baquet et d’enchainer les meilleurs tours de piste. Il s’agit certainement là d’un des nombreux secrets de son succès. Pour lui, une vision globale s’impose et il n’hésite pas à donner des conseils en mécanique. Certains sont payants, d’autres non, une seule chose compte pour le champion : avancer. Chez Mercedes, l’écurie travaille donc de concert avec son pilote alors qu’aux dire du Britannique, l’échange était plus compliqué chez McLaren. C’est peut-être cet investissement à 100% dans son écurie qui fait de lui le plus grand champion de Formule 1 de tous les temps !

« Quand j’ai commencé ici en F1, je remettais toujours les choses en question. Chez McLaren, je remettais les choses en question en ce qui concerne la préparation des pneus, leur température et toutes ces sortes de choses et ils n’écoutaient jamais, jamais. Ils ne faisaient que leur travail. Quand j’ai rejoint Mercedes, j’ai dû me battre pour essayer différentes choses. L’équipe dispose d’une simulation qui vous dira quelle est la meilleure voiture, mais cet outil ne peut pas faire ce que je peux faire. Il n’a pas le ressenti que j’ai non plus. J’ai beaucoup défié les gars, et il y a eu des moments où j’ai eu tort. Mais ça ne me dérange pas du tout d’avoir tort. Cela fait partie de l’apprentissage. Mais en les amenant à penser différemment et à essayer des choses différentes, ils ont vraiment évolué dans cette direction. Et puis vous avez un bon résultat ou une bonne course et vous vous dites : Vous voyez, si nous sommes plus ouverts aux idées, même si cela semble fou. Soyons plus comme ça en allant de l’avant ». C’est l’un des éléments qui nous a aidés à continuer à élever la barre »

Lewis Hamilton à NextGen-Auto.com

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