Bruxelles entérine l’interdiction des voitures thermiques et hybrides en 2035

S’il subsistait le moindre doute concernant l’interdiction future de la vente de voitures thermiques et hybrides, ce n’est désormais plus le cas. Hier, lundi 27 mars 2023, l’Europe a définitivement et officiellement validé l’entrée en vigueur du texte. En 2035, les constructeurs automobiles ne pourront commercialiser que des véhicules électriques… ou ceux fonctionnant au carburant de synthèse !

A partir du 1er avril 2035, nos routes européennes seront donc désertées des voitures thermiques… du moins en ce qui concerne les voitures neuves. L’usage des voitures thermiques déjà en circulation ne sera, quant à lui, pas interdit. Par ailleurs, suite au blocage de l’Allemagne, les véhicules roulant au carburant de synthèse – essence synthétique ou eFuel – seront finalement bien autorisés à rouler. A contrario, la requête de l’Italie de permettre l’utilisation des biocarburants a, elle, été refusée.

Les 27 ambassadeurs des pays membre de l’Union Européenne ont donc voté hier, lundi 27 mars 2023, en faveur de l’interdiction de la vente des voitures neuves thermiques et hybrides. Il s’agit d’une décision centrale du plan climat qui s’inscrit lui-même dans l’objectif européen de neutralité carbone en 2050. La véritable question est maintenant de savoir si la mesure sera bel et bien appliquée d’ici 2035 !

eFuel, qu’est-ce que c’est ?

Un carburant décarboné ? Voilà une promesse qui redonne espoir. Un espoir qui se concrétise notamment chez Porsche qui a annoncé il y a peu détenir la recette d’une essence dépourvue d’énergie fossile et compatible avec n’importe quelle voiture thermique. C’est au Chili que le constructeur allemand a installé une usine destinée à la fabrication de ce carburant. Et gros avantage par rapport à l’éthanol contenu dans certains biocarburants comme l’E85, cette essence synthétique ne grignote pas les terres cultivables !

En clair, ces eFuels sont des carburants synthétiques associant de l’hydrogène vert et du dioxyde de carbone. Ils sont encore chers à produire et il n’y a pas de réseau de distribution existant. Ils ne devraient donc ne servir qu’aux voitures sportives ou les voitures de luxe. Maintenant, la question est donc de savoir quels constructeurs, à l’instar de Porsche, sont prêts à se lancer dans cette nouvelle course.

Pas encore de commentaire.

Laissez un commentaire