Skoda : sa route vers l’électrique

A l’instar de nombreux constructeurs, Skoda a entamé sérieusement sa marche vers l’électrique. Après des débuts en demi-teinte en 2012 avec le lancement de la Citigo e iV, l’Enyaq a finalement permis au constructeur d’entrer de plain-pied dans l’ère du zéro émission. D’ici 2030, le constructeur ambitionne de vendre 50 à 70 % de véhicules électriques.

Aujourd’hui, si l’on parle de voiture électrique chez Skoda, l’Enyaq iV surgit aussitôt dans nos esprits ! Le SUV familial a d’abord été présenté en 2019 au salon international de l’automobile de Genève sous forme de concept-car, le Škoda Vision iV. Ce n’est qu’en septembre 2020 que la voiture de série est officiellement présentée à Prague. Depuis une version coupé a vu le jour et c’est aujourd’hui à la plus sportive, l’Enyaq RS, de faire ses premiers pas. Le modèle du constructeur tchèque tient, aujourd’hui la dragée haute à la concurrence de plus en plus nombreuse sur le segment. Il faut tout de même prendre en compte qu’au premier trimestre 2022, le marché des véhicules électriques en France devance celui des PHEV et qu’il représente 11,9% des mix de ventes sur le territoire.

Mais Skoda ne s’arrête pas là et se tourne désormais vers les citadines. Un segment particulièrement pertinent lorsque l’on parle de voiture électrique et que l’on soulève les problèmes d’autonomie. Ainsi, comme chez les autres marques du groupe Volkswagen, Skoda prévoit de commercialiser entre 2025 et 2026 une citadine, baptisée Elroq, censée proposer un prix de base inférieur à 25.000 €. Ce qui, vu le contexte actuel, paraît presque impossible. Mais croisons les doigts pour que ce vœux se réalise ! Pour relever ce défi Skoda travaille sur la remplaçante zéro émission de la Fabia. Et en parallèle, le constructeur développe également sa gamme du côté des grands SUV avec son concept Vision 7S.

Pourquoi rouler en Skoda électrique ?

L’urgence climatique pousse aujourd’hui tout le monde à repenser sa façon de vivre afin de préserver au maximum l’environnement. La mobilité est évidemment un enjeu majeur dans ce combat. C’est à ce titre-là que la voiture électrique est intéressante. Non seulement, elle n’émet plus de particules de C02, mais certains fournisseurs d’énergie travaillent à raccorder leurs bornes de recharges à des éoliennes. Ainsi, petit à petit, l’écosystème des voitures électriques s’améliore afin d’être le plus vertueux possible. Si, évidemment, la route est encore longue avant d’être parfaitement vert de la naissance à la fin de vie des véhicules, s’il faut encore travailler sur les infrastructures nécessaires pour permettre à chacun de rouler en électrique, ou encore pour atteindre un niveau d’autonomie qui ne pose plus de problèmes, le secteur connaît des progrès à grande vitesse.

Hormis, la motivation écologique, l’électrique offre également de véritables agréments de conduite. Premier point très apprécié des automobilistes : le silence. Si les passionnés vénèrent les moteurs qui ronronnent, il est certain qu’au quotidien l’absence total de bruit est reposante. Autre avantage de ce type de motorisation : le couple élevé délivré instantanément ! A ce compte-là, il est fort à parier que l’Enyaq iV RS que nous essayerons prochainement pourrait bien nous décoiffer avec ses 300 ch !

1 commentaire2

  1. charles dit :

    C’est un très bel article. Je pense que Skoda a toutes ses chances sur le marché de l’automobile électrique. Ses voitures ne sont pas mal du tout. J’ai une petite préférence pour l’Enyaq RS.

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