Le saviez-vous ? La France fut le premier pays au monde à immatriculer ses véhicules…

Il y a 128 ans, au mois d’août, la France instaurait pour la première fois un système d’immatriculation des véhicules. Se faisant, elle est devenue pionnière en la matière. L’objectif de la création de cette mesure : faciliter la circulation des véhicules sur la voie publique.

Plus d’un siècle plus tard, l’immatriculation du parc automobile mondial est devenu obligatoire dans le monde entier. Si la mesure est la même depuis le début, le processus pour immatriculer son véhicule à évoluer avec le temps. Aujourd’hui, grâce au progrès d’internet, il n’est plus forcément nécessaire de se déplacer en préfecture. C’est cette évolution qui nous intéresse ici !

Depuis quelques années, l’immatriculation en ligne s’est démocratisée de plus en plus. Elle permet ainsi à de nombreuses personnes de gagner du temps lors de l’acquisition d’une nouvelle voiture. Pourtant cette rapidité d’exécution est bien loin de celle de l’époque de l’instauration de l’immatriculation. Petit zoom sur cette partie de notre histoire…

L’immatriculation : une solution pour l’ordre public

Aujourd’hui, lorsque l’on achète un véhicule – qu’il soit neuf ou de seconde main – la première chose à faire est de se procurer l’immatriculation du véhicule. Vous pouvez vous faciliter la tâche en optant pour un service d’immatriculation en ligne Guichet Carte Grise. En effet, nous n’avons plus besoin de nous déplacer pour l’obtenir. Ce n’était pas si facile en 1893, lorsque l’immatriculation des voitures fut décrété par ordonnance.

A l’époque, les automobiles arrivaient tout juste sur le marché. Nous savons aujourd’hui que ces dernières allaient remplacer les calèches. Mais avant cela, elles étaient davantage une nouveauté que de nombreuses personnes considéraient comme une nuisance (aversion qui fait écho à notre époque pour des raisons différentes). C’est d’ailleurs la principale raison qui a motivé le gouvernement de l’époque à réagir.

A Lyon, les nouveaux véhicules traversaient à toute vitesse le parc de la Tête d’or. Les citoyens se sont donc plaints au préfet de police qui a conduit à la mise en place d’une législation. Législation qui s’est traduite par l’immatriculation des véhicules.

Une pratique qui s’adapte selon l’époque

Etape 1 :

C’est donc à partir du 14 août 1893 que les véhicules ont dû posséder une autorisation délivrée par la Préfecture de Police de Paris afin de pouvoir circuler sur la voie publique. C’est le début de l’histoire des immatriculations. Processus inchangé depuis l’époque : le numéro d’autorisation fourni doit alors se retrouver sur une place métallique placé sur le véhicule. Seule différence, elle était alors placée du côté gauche de l’automobile. Cette autorisation ne doit jamais être cachée par quoi que ce soit.

Etape 2 :

Huit ans plus tard, cette mesure est élargie. Cette fois, les véhicules devront posséder deux plaques : une à l’avant et une à l’arrière de la voiture. Elle devra aussi être visible de jour comme de nuit. Par la suite, afin de mieux contrôler le système, un fichier national sera mis en place en 1950.

Etape 3 :

Aujourd’hui, la gestion du parc de véhicules sur le territoire national est composée de nombreuses lois et décrets. Afin d’améliorer notre environnement et notre condition de vie, certains véhicules plus vertueux sont mis en avant, en offrant des primes aux consommateurs. On peut d’ailleurs s’informer ici, pour bénéficier de la prime à la conversion.

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