DYNVIBE / voitures électriques : où sont les femmes ?

Pas de doute : les femmes se passionnent pour la mobilité durable et apprécient terriblement l’idée de conduire une voiture électrique. Selon Charlotte de Silguy (Avere-France), « nous sommes souvent plus sensibilisées que les hommes à la pollution urbaine quotidienne fragilisant nos enfants. De même, la conduite d’une voiture électrique s’avère facile, tout en douceur et souplesse, et n’empêche aucunement la puissance, donc notre efficacité légendaire. Ajoutés à cela l’apaisement du silence, la propreté liée à l’absence d’essence… ». Oui, les V.E correspondent pleinement à une approche féminine de la mobilité. Seulement, lorsqu’il s’agit d’en parler, il n’y a guère de guerrières de l’écologie automobile au compteur du net…
Une récente étude menée par DYNVIBE (spécialiste de la veille stratégique sur internet) le prouve encore : les internautes qui s’expriment sur les réseaux sociaux sont à 80% des hommes. Et ces derniers partagent leur avis au travers de commentaires sur les blogs (30%), les sites spécialisés (26%) et les forums dédiés (14%) à l’automobile.

A la question « Seriez-vous prêts à passer à l’électrique lors de votre prochaine acquisition de véhicule ? », 66% des internautes -constitués donc en majorité d’être humains poilus (heu, pardon il existe des Homo Economicus imberbes !) – affirment que l’offre actuelle ne répond pas à leur besoin et usage, les limites d’autonomie et l’investissement étant les freins récurrents.

Quatre freins majeurs selon DYNVIBE

Autre élément de cette étude, quatre freins majeurs ont été identifiés par nos amis majoritairement de sexe masculin (saurons-nous un jour ce qu’en pensent vraiment les femmes ?) :
– L’autonomie carrément considérée comme rédhibitoire ! Les performances d’autonomie
limitées des véhicules électriques restent le frein principal et les exigences des consommateurs en la matière sont très loin de ce que propose actuellement les constructeurs.
– Le coût d’acquisition. Pour la majorité des modèles proposés, le coût d’achat est jugé bien trop élevé. Aux yeux des consommateurs, il n’existe pas d’écart significatif avec un véhicule traditionnel, ce qui ne motive pas les plus hésitants et n’aiguillonne pas les sceptiques.
– Le coût de revient préoccupe également les consommateurs. Il leur apparait difficile d’estimer la rentabilité de l’investissement, particulièrement en raison des incertitudes liées à la durée de vie réelle des batteries.
– Même pour les plus convaincus, l’accès aux bornes de charge se révèle être une contrainte bloquante. La plupart des internautes affirment qu’ils reporteront leur achat dans l’attente d’une solution viable et pérenne pour une utilisation quotidienne.

À l’issue de l’étude menée par DYNVIBE, l’avenir des VE reste incertain. « La voiture électrique : pour aujourd’hui, demain ou jamais ? » s’interroge le spécialiste de la veille internet. Et aux Enjoliveuses de se poser une question : « Et si les femmes pouvaient changer la donne ? ». On sait à quel point nous sommes capables d’influencer (en bien) les hommes !

 

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