Vacances : Parisiens versus provinciaux, la guerre de la route

J’adore les vacances ! Non pas que je profite de grasses matinées et d’un bon chocolat chaud au coin du feu. Mais Paris se vide. Adieux embouteillages des rotations pendulaires et bonjour places de stationnement.

Bon, bien sûr, rien ne vaut les vacances du mois d’août, où la circulation ressemble à celle de n’importe quel dimanche à 4 heures du matin, c’est-à-dire inexistante. Mais quand même, je bénis les familles qui entassent enfants et bagages dans leur monospace direction la campagne pour les vacances de la Toussaint.

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Autant vous dire qu'un Parisien au volant ne déteste rien de plus qu'une plaque d'immatriculation autre que 75

Les Provinciaux donnent des boutons aux Parisiens !


Le seul problème, c’est qu’aussitôt les Parisiens ont-ils déserté la capitale que les provinciaux débarquent. Et autant vous dire qu’un Parisien au volant ne déteste rien de plus qu’une plaque d’immatriculation autre que 75. On tolère la Petite Couronne, à la rigueur la Grande, mais c’est tout. Parce que, clairement, on n’a pas du tout la même manière de conduire de part et d’autre du périph’.

Et je vous parle en toute connaissance de cause, ayant moi-même travaillé, et donc habité, en province. Et comme je sais que l’animosité des plaques d’immatriculation évoquée plus haut est plus que réciproque, j’ai appris à m’adapter, à m’arrêter pour laisser passer les piétons, à ne pas klaxonner violemment l’automobiliste de devant qui s’est arrêté au milieu de la route pour discuter avec le copain, et à ne pas insulter les personnes âgées qui ne sont visiblement pas au courant qu’ils ont le droit de passer la troisième. Alors, quand je suis à Paris, j’attends de la réciprocité.

Amis provinciaux – et cela vaut aussi pour les touristes étrangers -, dites-vous une fois pour toute qu’à Paris, la route, c’est la loi de la jungle. On ne supporte pas les indécis, les mous du volant, les gens trop aimables avec les piétons. A Paris, on est pressé, un point c’est tout. Alors, pour vous éviter bon nombre d’insultes, la prochaine fois que vous avez envie de venir admirer la Tour Eiffel pour les vacances, prenez le train.’

(crédit photo : Charlotte Murat / Les Enjoliveuses)

3 commentaires

  1. emma dit :

    jamais lu un truc aussi ridicule. Néo parisienne sans doute.

  2. Alix dit :

    MDR, c’est tellement vrai ! J’ai envie de les mordre les conducteurs trop zen à Paris ….

  3. Maurice N. dit :

    En même temps si tout était uniformisé sur les routes, ça serait déjà plus simple Rien que la priorité à l’insertion du périph parisien qui est peu commune ailleurs en France trouble (cela dit, si ça n’était pas le cas, je vois d’ici l’impossibilité de s’insérer en heure de pointe…)
    Ou encore le grand « pourquoi » des ronds-points à priorité à droite ou avec un feu…

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