Opel Meriva : une familiale de compétition ?

Si l’Opel Meriva est le pionnier des petits monospaces, rien ne lui assure de garder sa pole-position et ne pas être relégué dans le clan des ringards, si ce n’est une seconde génération réussie capable de faire face à une concurrence de plus en plus nombreuse et de plus en plus compétitive. Un défi relevé sans heurt par un look et une praticité qui devrait séduire hommes, femmes et enfants…

Opel Meriva, opel, meriva, essai, charlotte berton, clémence de bernisLa seconde génération de l’Opel Meriva doit faire face à une concurrence arrivée récemment sur le marché mais pourtant déjà très sérieuse et aboutie. Ainsi l’opération séduction envers les familles est lancée et la cible est bel et bien dans le champ de tirs. Rien n’est laissé au hasard ! D’entrée de jeu le monospace s’annonce à la fois pratique, esthétique et très agréable à conduire pour le plus grand bonheur des automobilistes attachés à leur style.

Ainsi, le nouveau monospace marie un design retravaillé pour un look plus affirmé, plus élégant et plus technique, à un haut niveau de confort passant par une position haute de conduite, une modularité simple et idéale pour les familles nombreuses, de nombreux rangements à bord (notamment la console centrale et son système FlexRail constitué d’un ensemble de rangements interchangeables qui peuvent coulisser) ou encore le système d’ouverture de portes antagonistes FlexDoors. Un système particulièrement pratique puisque ces dernières peuvent s’ouvrir indépendamment les unes des autres afin de permettre un accès optimal à l’habitacle.

Bref à l’instar de Charlotte Berton – la championne de rallye qui court chez Opel – le nouveau Meriva entre de plein pied dans la compétition et brigue la place de champion de l’ergonomie et de la modularité. Sa clientèle composée majoritairement de jeunes familles en construction, ou au contraire de grands-parents actifs, devrait se laisser séduire sans trop difficulté…

L’Opel Meriva se dote d’une motorisation plus sobre

Opel Meriva, opel, meriva, essai, charlotte berton, clémence de bernisSous le capot, la gamme comprend des blocs de 95 ch, 110 ch et 136 ch côté diesel, 100 ch et 120 ch en essence. Notez que la plus grosse motorisation est un diesel qui ne consommerait que 4,4 l/100km pour 116 g/km d’émissions de CO2 contre 4,9 l/100km et 129 g/km de CO2 sur l’ancien CDTI de 130 ch. Par ailleurs, l’Opel Meriva offre le choix entre des boîtes manuelles à cinq et six vitesses ainsi qu’une transmission automatique à six rapports.

Côté équipement le monospace est disponible en 4 niveaux de finition (Essentia, Edition, Cosmo et Cosmo Pack). Si l’entrée de gamme ne se dote que de l’aide au démarrage en côte et des rétroviseurs extérieurs électriques et chauffants, le niveau d’équipement augmente vite. Il faut donc attendre le deuxième niveau de finition pour retrouver le régulateur de vitesse, le système Flexrail, la climatisation manuelle, les lampes de lecture à l’avant et à l’arrière et les vitres électriques arrières. Pour l’allumage automatique des feux, la climatisation automatique, l’aide au stationnement, les tablettes rabattables à l’arrière ou encore le système multimédia IntelliLink permettant de coupler votre smartphone à la voiture et de profiter du streaming audio, il faudra attendre les deux derniers niveaux de finition. 

Une addition honnête

Avec l’arrivée de cette nouvelle génération, les prix de l’Opel Meriva évoluent et grimpent légèrement pour atteindre un prix d’entrée de gamme de 15.690 € contre 15.600 € auparavant pour le moteur essence de 100 ch et 23.130 € (+2.200 € malus) pour le moteur de 120 ch. Côté diesel, l’Opel Meriva débute avec un bloc de 95 ch à 19.880 € et grimpe jusqu’à 24.280 € (+2.200 € malus) pour un moteur de 136 ch.

Ainsi, par rapport à la concurrence le monospace compact de la marque à l’éclair propose un design réellement séduisant et original, un confort de conduite indéniablement, une modularité parfaite et une puissance de 136 ch inégalée sur le segment. En revanche le niveau d’équipement de base reste un peu léger par rapport à un prix qui se situe dans la moyenne face à un Citroen C3 Picasso (à partir de 16.150 €), un Kia Venga (à partir de 15.400 €), une Fiat 500 L (à partir de 15.100 €) et un Ford B-Max (à partir de 11.990 €).

 

 

 

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