Découvrez les coulisses du Calendrier Pirelli 2018

Comme tous les ans, la découverte des premières images du calendrier Pirelli de l’année suivante est un événement très attendu de la fin d’année. Pour son édition 2018, « The Cal » a été confié au photographe britannique Tim Walker qui a imaginé tout un univers farfelus sur le thème d’Alice au Pays des Merveilles…

C’est donc le célèbre photographe Tim Walker – connu pour ses mises en scènes surréalistes – qui a mis en scène dans le Calendrier Pirelli les célébrités de l’année dans une interprétation très personnelle du célèbre roman de Lewis Carroll « Alice au Pays des Merveilles ».

Cette année, on quitte donc l’univers sexy souvent emprunté par les photographes du Calendrier Pirelli, pour prendre la route onirique d’Alice aux Pays des Merveilles. A l’affiche, un casting 100% métissé composé notamment de mannequins, acteurs et chanteurs tels Duckie Thot qui tient le rôle principal, Sean « Diddy » Combs, Whoopi Goldberg qui joue la Duchesse, Naomi Campbell, Djimon Hounsou, ou encore Lupita Nyong’o.

« Je voulais qu’il s’agisse d’un commentaire clair de la beauté noire, qui est, selon moi, parfois oubliée » explique Tim Walker à The Cut. 

« Être sur un plateau avec toutes les couleurs de peaux noires représentées était extraordinaire. » se réjouit Whoopi Goldberg.

« Ce calendrier est très gratifiant. Je l’ai fait car je voulais exister dans un univers de conte de fées habituellement réservé aux blancs. […] Mon fils m’a dit l’autre jour: « Si j’étais blanc, je pourrais grimper au mur comme Spider-Man ». Voilà où on en est encore aujourd’hui. Pour faire bouger les choses, il faut passer par ce genre d’événement coup de poing. C’est impératif. » souligne l’acteur Djimon Houson à VSD.

Un univers onirique très différent des précédentes éditions 

Pour parfaire l’univers onirique imaginé par Tim Walker, la scénographe Shona Heath et le styliste Edward Enninful, récemment nommé rédacteur en chef du Vogue britannique, ont épaulé le photographe. Et une chose est sure, le thème onirique a été parfaitement respecté ! Pour ce faire, Tim Walker s’est inspiré des illustrations qu’avit commandé l’écrivain à John Tenniel pour l’édition originale de 1865.

Ainsi, les codes traditionnels du Calendrier Pirelli sont cassés. L’artistique prend le pas sur les photos de charme, l’histoire d’Alice est retravaillée pour nous bousculer dans nos habitudes. En deux mots, chapeau Tim Walker pour ce travail engagé et artistique !

 

 

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