Parisienne au volant, cata au tournant ?

La conduite dans Paris, ou plutôt la conduite au féminin, façon maman active hyper pressée dans Paris : tout un poème ! Dans ma Renault Modus noire, j’emmène mes garçons à la piscine, chez l’orthophoniste, chez le médecin, et parfois même nous passons la frontière de la région parisienne. Et dans la capitale française je roule comme une parisienne, c’est à dire n’importe comment ; ce qui me vaut des petits signes des autres chauffeurs et quelques questions de la part de mes enfants du genre « Maman t’as eu ton permis de conduire à Paris ou dans une pochette surprise ? ».

CHAPITRE 1 : Ma conduite dans Paris : un grand n’importe quoi, je l’avoue ! Et mes enfants ne sont pas aussi dupes que je le pensais (un peu comme pour le Père Noël)…

Ainsi, lorsqu’un de mes congénères me fit un jour un « bip » d’honneur parce que je ne l’avais pas laissé passer, Alexandre me demanda pourquoi le monsieur m’avait fait coucou et m’avait klaxonnée. Je lui répondis que c’était un code secret entre abrutis qui ne savent pas conduire. Je ne sais pas s’il m’a crue mais il a juste ajouté « Maman, j’ai mal au cÅ“ur » et l’autre, « Maman, j’ai mal à la tête » ! Ils ne sont jamais contents ces gosses ! Pourtant je conduis tellement bien ! Un peu brusque, je l’admets, car je ne ralentis pas souvent pour passer un dos d’âne et leurs têtes approchent dangereusement du plafond mais, c’est pour leur bien. C’est pour arriver plus vite au Mc Do, arriver à l’heure à l’école ou au goûter anniversaire de leur copain. Je ne suis pas un chauffard !

CHAPITRE 2 : Ma conduite dans Paris sans GPS. Oui, les enfants, je sais…

Une fois mon mari m’a laissé son Renault Scénic pour partir en week-end avec les garçons. Cette voiture était dotée de la technologie « stop and start ». Horrible, je calais tout le temps ! Alexandre, toujours le même, m’a même lancé dans un profond soupir : « Eh ben, à ce rythme-là on n’est pas arrivé ! ». En effet, j’ai quand même calé 4 fois avant de sortir du parking et nous avons mis 5 heures pour arriver à destination au lieu de mettre 3 heures. Là pareil, les réflexions ont fusé, du genre : « Maman ne sait pas se servir d’un GPS, elle est nulle ! » En même temps, ce n’était pas ma voiture.

Mais en fait le véritable problème est que sur ma Modus, je conduis sans plan car je sais où je vais grâce à mon GPS. Mais là, quand le petit boitier m’a posé une question, je n’ai pas lu le message dans sa totalité… grosse erreur : il me demandait si je voulais le chemin avec péage ou sans péage. Et moi, j’ai répondu « oui », c’est à dire sans péage. Je vous laisse deviner la suite. Chemins à rallonge et petites routes au rendez-vous. Pour une fois que mon problème en voiture n’a rien avoir avec mon petit côté « chauffard de Paris ».

Paris, chauffard, voiture femme, femme, mécanique, civilité, volant, GPSCHAPITRE 3 : Ma conduite dans Paris et mes créneaux réalisés à l’oreille

Hier, Nicolas, mon aîné de 10 ans m’a posé une question qui lui semblait très importante : « Maman, pourquoi tu n’arrives jamais à faire tes créneaux sans toucher les poteaux de derrière ou de devant ? » Grande question philosophique, réponse pragmatique : « Mon chéri, je conduis à l’oreille car j’ai cassé les 2 rétros extérieurs et celui de l’intérieur est plein de buée alors je me débrouille comme je peux ». Et oui, une femme est toujours pleine de ressources.

Moralité, mes enfants sont toujours là pour me dire que je ne sais pas conduire et, au fond, ils n’ont pas tort. Quant à vous, évitez de croiser dans Paris une Modus noire à l’avenir, ce pourrait être moi !!

Texte et dessin de Sandra
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1 commentaire2

  1. Raffi dit :

    Trop moi !

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